Loin des idées reçues, bidonvilles et habitats précaires dessinent des modèles de villes ingénieuses, résilientes et intégrées à leur milieu. Un documentaire à découvrir dans l’espace urbain, projeté depuis le camion d’Échelle Inconnue.
Suite à la journée d’études organisée par l’Université du Havre Normandie consacrée au devenir des anciens bassins industriels, le collectif Échelle Inconnue propose une projection en plein-air du documentaire Bidonville. Architectures de la ville future de Jean-Nicolas Orhon.
• en présence de Christine Falco, productrice, et du collectif Echelle Inconnue
Bidonville : architectures de la ville future
Un film de Jean-Nicolas Orhon
Québec, 2013, 82 min., VOSTFR.
« Au cœur des mondes marginaux que sont les bidonvilles et squats de la planète, des individus s’approprient, érigent et animent une cité à leur image. De nos jours, une personne sur six vit dans un bidonville, squat ou autre habitat précaire. Les gouvernements tentent d’éradiquer ce qu’ils considèrent comme un problème en construisant des logements sociaux, mais la plupart des citoyens refusent de vivre dans ces lieux qui ne sont pas adaptés à leur réalité. Le documentaire Bidonville : Architectures de la ville future propose une réflexion sur la problématique du logement à l’ère de la surpopulation des villes en nous révélant un point de vue sociologique et philosophique sur les constructions à échelle humaine. Le cinéaste Jean-Nicolas Orhon nous plonge dans l’intimité de citoyens et de familles qui, par leur résilience et leur ingéniosité, ont su bâtir des habitations adaptées à leurs besoins, en s’inspirant souvent des traditions architecturales de leurs communautés d’origine. »
Collectif installé à Rouen depuis 1998, Échelle Inconnue met en place des travaux et expériences artistiques autour de la ville et du territoire. Ces expériences au long cours interrogent et associent les « exclus du plan » (sans-abris, Tziganes, immigrés…). Elles donnent lieu à des interventions dans l’espace public, expositions, sites Internet, vidéos, affiches, cartes, publications… Ce dont il est ici question, c’est de « l’invisible de nos villes ».